Un Séminaire organisé à Ax-les-Thermes en octobre 2020 : « surfaces pastorales, vecteurs de valeur »
Pour ne pas rayer de la carte 10 millions d'hectares
Devant trois eurodéputés, les acteurs du pastoralisme montagnard et méditerranéen ont défendu les acquis de la dernière réforme la PAC, consistant à rémunérer les surfaces pastorales au prorata de leur valeur alimentaire. Un système complexe mais juste et capital, qui suscite toujours la défiance de Bruxelles, alors que se profilent les trilogues Parlement, Conseil et Commission.
En France, les surfaces toujours en herbe, qui représentent 34% de la surface agricole totale, couvrent près de 10 millions d’hectares, parmi lesquels 2,2 millions d’hectares de surfaces pastorales. Mal connues et longtemps considérées comme ingrates, ces surfaces sont traditionnellement utilisées par des élevages professionnels aujourd’hui plébiscités pour les services qu’ils rendent à la société. Depuis 2015, la France et l’Union européenne ont reconnu la valeur économique, environnementale et sociale de ces espaces.
Livre blanc intermassif à télécharger ici
3 tables rondes ont permis de
- Illustrer et décrire les pratiques des exploitations agropastorales en France dans leur grande diversité
- Témoigner de la valeur économique environnementale et sociale du pastoralisme pour les territoires et ses Hommes
- Débattre de la reconnaissance de la valeur de ces systèmes pastorales dans les politiques publiques
Retrouvez également une série d’articles Plein champs faisant suite au séminaire :
- La montagne à l’assaut de la PAC et du PSN : les professionnels agricoles des Massifs et les élus de l’ANEM font cause commune
- Pour ne pas rayer de la carte 10 millions d’hectares (1/5)
- « Si on regarde par-dessus, on ne voit que des arbres. Et pourtant… » (2/5)
- « Un BTS pastoralisme, option sortie du métier » (3/5)
- L’estive, une science à part entière (4/5)
- De la Haute valeur naturelle à la haute valeur sociétale (5/5)